jeudi 17 mars 2016

Les gens heureux lisent et boivent du café

d'Agnès Martin-Lugand, paru en 2013, aux éditions Michel Lafon




Résumé : "Ils étaient partis en chahutant dans l'escalier. J'avais appris qu'ils faisaient encore les pitres dans la voiture, au moment où le camion les avait percutés. Je m'étais dit qu'ils étaient morts en riant. Je m'étais dit que j'aurais voulu être avec eux."
Diane perd brusquement son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors, tout se fige en elle, à l'exception de son cœur, qui continue de battre. 
Obstinément. Douloureusement. Inutilement. Égarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l'existence. 
C'est peut-être en foulant la terre d'Irlande, où elle s'exile, qu'elle apercevra la lumière au bout du tunnel.

L’histoire de Diane nous fait passer par toutes les émotions. Impossible de rester insensible au parcours tantôt dramatique, tantôt drôle de cette jeune femme à qui la vie a tout donné puis tout repris, et qui n’a d’autre choix que de faire avec.


Mon avis : Une magnifique histoire qui personnellement m'a arraché les larmes à plusieurs reprises. L'histoire de Diane pourrait arriver à n'importe qui, c'est un drame qui bouleverse sa vie, celui de la mort de son mari et de sa fille de 4 ans dans un accident de voiture. Agnès Martin-Lugand réussi dans ce premier roman à nous faire passer des larmes au rire (oui, oui, au rire) en un rien de temps.
Le drame survient en France, où Diane va sombrer pendant un an dans un désespoir terrible, puis elle va partir en Irlande (projet qu'elle avait avec son mari disparu), pour tenter de se reconstruire doucement. C'est dans ce contexte là qu'elle va faire de drôles de rencontres qui vont lui apporter plus ou moins de bonheur et lui permettre ainsi de refaire surface.

Une belle découverte et surtout un coup de cœur dont on ne ressort pas indemne une fois la lecture terminée...


"Si je commence une histoire avec toi, je te reprocherai un jour ou l’autre de ne pas être lui… d’être toi. Je ne veux pas de ça… Tu n’es pas ma béquille, ni un médicament, tu mérites d’être aimé sans condition, pour toi seul et non pour tes vertus curatives. Et je sais que… je ne t’aime pas comme il faut. En tout cas, pas encore. Il faut d’abord que je me reconstruise, que je sois forte, que j’aille bien, que je n’aie plus besoin d’aide. Après ça, seulement, je pourrai encore aimer."


Les Gens heureux lisent et boivent du café va bientôt être adapté au cinéma. 
Agnès Martin-Lugand a écrit une suite à cette histoire : La vie est facile ne t'inquiète pas, paru en 2015.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire