d'Elise Fontenaille,
paru en 2017, chez Oskar éditions
Résumé : Comme tous les jeunes Indiens, Mukwa, 11 ans, est arraché à sa famille et envoyé à Sainte Cécilia, un pensionnat canadien. Pour tout apprentissage, le jeune Ojibwé découvre l'humiliation, la privation de nourriture, les mauvais traitements... Car le mot d'ordre est Kill the Indian in the child : éliminer l'Indien dans l'enfant, lui faire oublier sa culture, sa religion, ses origines.
Mais Mukwa se rebelle, décide de fuir et de rejoindre son père trappeur, dans la forêt...
Mais Mukwa se rebelle, décide de fuir et de rejoindre son père trappeur, dans la forêt...
"Dans les wagons de troisième classe destinés aux enfants indiens, tout le monde pleurait.
Même chose sur les quais, puis tout le long du trajet.
Railway of tears...
Jamais train n'avait aussi bien porté son nom."
Même chose sur les quais, puis tout le long du trajet.
Railway of tears...
Jamais train n'avait aussi bien porté son nom."
Mon avis : Issu d'une histoire vraie, ce roman est bouleversant. Je ne connaissais pas l'histoire de ces enfants enlevés à leurs parents, dans le but de leur apprendre l'anglais à travers l'écriture et la lecture.
Elise Fontenaille décrit les tortures, viols et autres humiliations que ces enfants ont vécu au quotidien dans ces pensionnats catholiques. La vie du petit ojibwé qui a inspiré ce récit, est à l'origine de la prise de conscience des occidentaux sur les massacres des populations indiennes dans les années 1960. Débute ensuite un long procès pour condamner les tortionnaires et demander pardon aux populations opprimées, mais après avoir vécu autant de souffrances comment peut-on demander une chose pareille aux indiens ?
Cette lecture fait vraiment réfléchir, à lire et à conseiller !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire