de Joël Dicker,
paru en 2012, aux éditions de Fallois
Résumé : Londres, 1940. Soucieux de pallier l’anéantissement de l’armée britannique à Dunkerque, Winston Churchill a une idée qui va changer le cours de la guerre : créer une branche noire des services secrets, le Special Operation Executive (SOE), chargée de mener des actions de sabotage et de renseignement à l’intérieur des lignes ennemies et dont les membres seraient issus des populations locales pour être insoupçonnables. Du jamais vu jusqu’alors.
Quelques mois plus tard, le jeune Paul-Émile quitte Paris pour Londres dans l’espoir de rejoindre la Résistance. Rapidement recruté par le SOE, il est intégré à un groupe de Français qui deviendront ses compagnons de cœur et d’armes. Entraînés et formés de façon fantasque aux quatre coins de l’Angleterre, ceux qui passeront la sélection se verront bientôt renvoyés en France occupée pour contribuer à la formation des réseaux de Résistance. Mais sur le continent, le contre-espionnage allemand est en état d’alerte…
"- Pourquoi tu ne m'appelles jamais Doff ?
- Parce qu'Adolf, c'est un beau prénom. C'est pas parce que Hitler-du-cul t'a piqué ton prénom qu'il faut en changer. Tu sais combien y a d'hommes dans la Wehrmacht ? Des millions. Alors, crois-moi, tous les prénoms du monde sont dedans. Pour un peu que t'ajoutes les collabos et la Milice, notre compte est définitivement bon à tous. Est-ce qu'il faut qu'on s'appelle par des noms que personne n'a salis, comme Pain, Salade ou Papier de chiotte ? T'aimerais que ton gamin s'appelle Papier de chiotte, toi ?"
- Parce qu'Adolf, c'est un beau prénom. C'est pas parce que Hitler-du-cul t'a piqué ton prénom qu'il faut en changer. Tu sais combien y a d'hommes dans la Wehrmacht ? Des millions. Alors, crois-moi, tous les prénoms du monde sont dedans. Pour un peu que t'ajoutes les collabos et la Milice, notre compte est définitivement bon à tous. Est-ce qu'il faut qu'on s'appelle par des noms que personne n'a salis, comme Pain, Salade ou Papier de chiotte ? T'aimerais que ton gamin s'appelle Papier de chiotte, toi ?"
Mon avis : Il m'a fallu du temps pour rentrer dans ce roman. La première partie du récit m'a beaucoup fait penser au style d'écriture de Laurent Mauvignier, un récit dense avec beaucoup d'informations, de descriptions et assez peu d'actions. La seconde moitié est plus dynamique avec d'avantage de rebondissements.
On comprend assez vite qu'un énorme travail de recherches a été fait afin de connaître la période, le SOE, et plus généralement le contexte.
Les personnages sont atypiques et complexes, certains que l'on apprécie dès le départ auront une part d'ombre rapidement et inversement.
Pour les passionnés d'Histoire, et plus particulièrement de la Seconde Guerre Mondiale, c'est un roman à découvrir !!!
"Le bon Gros trouvait que les dates et les calendriers sont de bien vilaines inventions qui ne servent qu'à accabler les gens de tristesse en rappelant que les morts sont morts, ce que tout le monde sait déjà."
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