de Thomas Azuelos, Laure Marchand et Guillaume Perrier,
one-shot paru en 2015 aux éditions Futuropolis.
Résumé : Pour ce récit de bande dessinée documentaire, Laure Marchand, Guillaume Perrier et Thomas Azuèlos ont suivi le voyage de Christian Varoujan Artin, depuis Marseille jusqu'en Turquie, sur les traces de sa famille. Varoujan est une personnalité de la communauté arménienne de Marseille parce qu'il dirige un important centre de mémoire sur la diaspora Arménienne dédié à la reconnaissance du génocide. Avant 2014, Varoujan n'avait jamais envisagé d'aller en Turquie, au risque de " piétiner les ossements de ses ancêtres ". Le voyage jusqu'à cet " Auschwitz à ciel ouvert " représentait donc un enjeu très fort pour lui et pour sa femme, Brigitte Balian, qui l'accompagnait.
Mais ce n'était pas seulement un pèlerinage.
Varoujan et Brigitte ont également rencontré les descendants des Arméniens qui ont réchappé au massacre et sont restés en Turquie en 1915.
Car aujourd'hui ces Arméniens kurdes, turques, alévis, musulmans, sortent de l'ombre, racontent leurs histoires et aspirent à retrouver une identité perdue.
Mais ce n'était pas seulement un pèlerinage.
Varoujan et Brigitte ont également rencontré les descendants des Arméniens qui ont réchappé au massacre et sont restés en Turquie en 1915.
Car aujourd'hui ces Arméniens kurdes, turques, alévis, musulmans, sortent de l'ombre, racontent leurs histoires et aspirent à retrouver une identité perdue.
Mon avis : L'histoire des Arméniens reste encore méconnue. Les auteurs se lancent ici dans une superbe BD documentaire qui nous fait voyager jusqu'en Turquie. On suit Varoujan, arménien marseillais, qui pour la première fois se rend sur les terres de ses ancêtres. Il y rencontre de nombreux arméniens : certains se battent pour faire reconnaître le génocide aux autorités turques, d'autres tentent de s'intégrer dans un pays encore hostile à cette population, d'autres encore souhaite oublier leur racine et avoir une vie "normale"...
On comprends alors toute la complexité du drame arménien : entre devoir de mémoire et volonté de reconnaissance du génocide...
Au niveau du graphisme, plusieurs techniques sont utilisées : la peinture, l'insertion de photos de victimes à certains moments dans l'histoire, des planches réalisées avec des collages, des coupons de journaux, etc. Un bel objet à découvrir !
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