jeudi 15 février 2018

Celle qui venait des plaines

de Charlotte Bousquet,
paru en 2017, aux éditions Gulf Stream
Résumé : Le vert des hautes herbes surplombées par le feu orangé du soleil couchant sur les plaines du Dakota, les récits de victoires autour d'une flambée à la tombée de la nuit, les chevaux couleur de cendres, le tonnerre des canons, les rivières de sang... Et soudain, le déracinement et l'enfermement à la Mission Saint-James, l'apprentissage de la haine d'une culture immémoriale, la purification par la souffrance et une éducation de fer pour briser les volontés les plus tenaces.
Voici l'histoire de Winona, fille aînée du vent et de la lumière, héritière de traditions ancestrales qu'elle fut contrainte de recracher comme le pire des venins, métisse éprise de liberté et de justice dont la route ne cesse de croiser celle des célèbres Steele Men, cow-boys et mercenaires – pour le meilleur et pour le pire.

"Avec les mois passés au soleil, j'étais en effet devenue plus indienne que blanche. Un mauvais point pour cet État qui se construisait sur le vol et l'expulsion des tribus.
Les gens n'aiment pas, en général, avoir sous leur nez les victimes de leurs crimes."

Mon avis : Je découvre avec ce roman l'univers de Charlotte Bousquet. On suit le récit de Virgil, qui cherche à savoir comment est mort son père. Pour cela, il rencontre sa meurtrière Winona et écoute le déroulé de sa vie jusqu'à l'explication recherchée. Il y a donc une imbrication de plusieurs récits : celui de Virgil, celui de Winona mais aussi des extraits issu du roman des "Steele Men". La construction de l'histoire est vraiment bien faite. La vie de l'indienne est passionnante.
Seul bémol, j'ai trouvé qu'il y avait beaucoup de personnages donc on mélange un peu les prénoms surtout quand ce sont des noms indiens...



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